Mobilité articulaire : Comment l’intégrer dans l’entraînement ?
La mobilité articulaire correspond à l’amplitude que peut réaliser une articulation lorsqu’on la met en mouvement. Plus communément elle est en lien avec la souplesse. C’est une caractéristique physique très importante qui est différente entre les individus en fonction de leur âge, sexe, habitude sportive, etc. Placer de la mobilisation articulaire dans nos séances d’entraînements apparait donc comme intéressant et nous allons voir ça plus en détails par la suite.
QU’EST-CE QU’UNE ARTICULATION ?
Avant toute chose il est crucial de définir ce qu’est une articulation. Il s’agit de la jonction entre deux os. Notre corps est constitué de plusieurs articulations comme par exemple le genou qui relie le fémur, le tibia et la patella. L’articulation est entourée par la membrane synoviale, cette dernière sécrète le liquide synovial qui joue le rôle de lubrifiant au sein de l’articulation. On retrouve également des ligaments autour de l’articulation qui permettent l’insertion des muscles sur les os et aident l’articulation dans ses mouvements ?
À QUEL MOMENT DE LA SÉANCE INTÉGRER LA MOBILITÉ ARTICULAIRE ?
Le moment qui parait le plus opportun pour réaliser la mobilité articulaire semble être l’échauffement. En effet, le but de ce dernier est de préparer le corps à l’effort et quoi de mieux que de pouvoir amener le corps à réaliser des mouvements de plus en plus amples. De plus, on l’a dit précédemment les muscles sont liés aux articulations donc pour les faire monter en température la mobilité articulaire apparait comme un excellent moyen.
COMMENT RÉALISER LE TRAVAIL DE MOBILITÉ ARTICULAIRE ?
Comme pour tout échauffement, il est important de réaliser un travail spécifique à la séance qui va suivre. Si on s’échauffe en vue d’une séance de course on va se concentrer sur la mobilité articulaire de la hanche, des genoux et des chevilles mais les épaules et les coudes ne sont pas essentielles (même si on peut quand même les travailler bien entendu). Au niveau des séries on va chercher à réaliser une dizaine de fois le mouvement demandé de chaque côté. Le but va être de stabiliser au maximum l’ensemble du corps (travail de gainage en quelque sorte) pour focaliser le travail sur l’articulation.
